Une fois encore je vais vous faire une série de chroniques dans un seul billet !
La Ballade de Pern, les Harpistes, tome 03 : Les Tambours de Pern
de Anne McCaffrey
Année de sortie : 1993
Éditeur : Pocket
Nombre de pages : 281
de Anne McCaffrey
Année de sortie : 1993
Éditeur : Pocket
Nombre de pages : 281
Encore une superbe réussite pour ce troisième tome des harpistes. Toujours une relecture et une nouvelle découverte pour moi.
On change de point de vue cette fois ci, on suis les aventures de Piemur. Le pauvre vient de perdre sa voix, il mue. Envolé les rêves de chanter pour l’opéra écrit spécialement pour lui par son professeur préféré. Mais une nouvelle page démarre pour lui car il devient en quelque sorte un aide du Harpiste en chef en étant à l'atelier des Tambours, utilisés depuis toujours pour faire passer les messages les plus urgents et les alertes.
Personne ne s'étonne donc de le voir partir en mission régulièrement et Piemur est bien décidé à avoir sa part de l'aventure, elles sont nombreuses.
Personne ne s'étonne donc de le voir partir en mission régulièrement et Piemur est bien décidé à avoir sa part de l'aventure, elles sont nombreuses.
Ha Piemur, quel changement ! Après la patiente et obstinée Menolly on se retrouve avec un personnage d'une vitalité et d'une débrouillardise peu commune. C'est un plaisir. J'ai bien aimé découvrir ce qui n'était que suggéré dans les tomes précédents, c'est à dire la fonction d'espions et de messages des harpistes, jouant presque le rôle de journalistes en quelques sortes, toujours au courant de tout ce qui se passe !
Résultat ce tome contient quand même beaucoup plus d'action que les précédents.
Ce que j'ai aimé dans ce tome c'est qu'on est à la lisière du reste de l'histoire, on voit des évènements arriver qu'on ne comprend pas forcement mais qui serons au centre de l'histoire des autres tomes. Donc en fait on se rapproche de la trame principale mais sans vraiment y prendre part, c'est reposant et en même temps ça donne vraiment envie d'en savoir plus et de reprendre les autres livres de la série.
Résultat ce tome contient quand même beaucoup plus d'action que les précédents.
Ce que j'ai aimé dans ce tome c'est qu'on est à la lisière du reste de l'histoire, on voit des évènements arriver qu'on ne comprend pas forcement mais qui serons au centre de l'histoire des autres tomes. Donc en fait on se rapproche de la trame principale mais sans vraiment y prendre part, c'est reposant et en même temps ça donne vraiment envie d'en savoir plus et de reprendre les autres livres de la série.
Un bon tome, bien rythme, qui nous fait découvrir des parties du monde inconnues et que j'ai pris un immense plaisir à redécouvrir des années après me première lecture.
18/20
Le chat qui lisait à l'envers
de Lilian Jackson Braun
Année de sortie : 1999
Éditeur : 10/18
Nombre de pages : 221
de Lilian Jackson Braun
Année de sortie : 1999
Éditeur : 10/18
Nombre de pages : 221
Ho la découverte, très sympa.
Cela faisait un moment que je cherchais, sans vraiment la trouver, une série de policier tranquilles, avec de bonnes intrigues et une ambiance unique.
Cela faisait un moment que je cherchais, sans vraiment la trouver, une série de policier tranquilles, avec de bonnes intrigues et une ambiance unique.
Et bien je l'ai enfin trouvée j'ai l'impression, ça me plait beaucoup. Le tout dans un format court qui ira parfaitement comme lecture "entre deux".
Pour Jim Qwilleran l'heure est difficile, ancien chroniqueur criminel à succès il a vraiment du mal à trouver un travail maintenant que sa notoriété c'est émoussée. Le voila obligé d'occuper un poste de critique artistique, lui qui n'y connait rien ! Mais pas de pression lui dit sa direction, il n'est en fait la que pour donner un avis "grand public" et redorer l'avis des artistes sur le journal car ils ont en leur sein un vrai critique artistique mais qui n'hésite pas à tout critiquer de façon extrêmement virulente.
Voici donc les début de Jim dans le monde artistique, toute une palette des personnages, du directeur de galerie, businessman stressé, à l'artiste de seconde zone qui fait de la lèche pour qu'on écrive un bon article sur lui ... tout y passe.
Jim rencontre donc son collègue si mal aimé qui en fait se révèle devenir une sorte d'ami pour lui, allant jusqu’à lui trouver un logement dans sa propriété remplie d'antiquités et d’œuvres. La maison est aussi habitée par un autre colocataire : un chat siamois habitué au luxe et qui semble plus intelligent qu'il n'y parait !
Voici donc les début de Jim dans le monde artistique, toute une palette des personnages, du directeur de galerie, businessman stressé, à l'artiste de seconde zone qui fait de la lèche pour qu'on écrive un bon article sur lui ... tout y passe.
Jim rencontre donc son collègue si mal aimé qui en fait se révèle devenir une sorte d'ami pour lui, allant jusqu’à lui trouver un logement dans sa propriété remplie d'antiquités et d’œuvres. La maison est aussi habitée par un autre colocataire : un chat siamois habitué au luxe et qui semble plus intelligent qu'il n'y parait !
Une série de crimes arrive soudain dans ce petit monde, un galeriste assassiné, et notre ami le chat aura son mot à dire !
(dommage d'ailleurs qu'ils n'aient pas mis un vrai siamois sur la couverture :p)
Il y a un charme désuet dans ce livre, une ambiance "années 60". En fait la plus grosse partie du récit sert à nous introduire les différents personnages et à nous brosser une palette de la vie artistiques du lieu ou se déroule l'action. L'enquête débute donc tard dans le livre.
Mais vu la longueur du roman ce n'est pas vraiment long non plus, j'ai bien aimé ce passage. L'avantage aussi c'est que tout passe très vite, une fois le crime commis on a déjà quasiment tous les éléments en main, il ne reste qu'a enquêter, le coupable arrive assez rapidement.
Mais vu la longueur du roman ce n'est pas vraiment long non plus, j'ai bien aimé ce passage. L'avantage aussi c'est que tout passe très vite, une fois le crime commis on a déjà quasiment tous les éléments en main, il ne reste qu'a enquêter, le coupable arrive assez rapidement.
Je dois dire que j'ai été surprise par la fin, ce n'est pas du tout ce que j'attendais et je trouve ça vraiment bien que l'auteur arrive à me perdre de cette façon.
Au final une lecture vraiment très sympa, du moment qu'on n'en attends pas trop bien entendu, mais dans son rôle de petits policiers avec une intrigue intéressante en peu de page, il est parfait !
16/20
Magie Ex Libris, tome 1 : Le Bibliomancien
de Jim C. Hines
Année de sortie : 2014
Éditeur : Del Rey
Nombre de pages : 326
de Jim C. Hines
Année de sortie : 2014
Éditeur : Del Rey
Nombre de pages : 326
Un livre vraiment très sympa, à la fois marrant, un peu geek (sur les livres en plus), et avec une histoire qui parvient à rester sérieux et sympa tout du long.
Le concept s'explique facile : si un nombre important de personnes se mettent à "croire" ou à aimer le même livre, celui ci acquiert un pouvoir, une réserve en fait. Et les Libriomancer (en anglais, ou Bibliomancien en français) peuvent utiliser cette réserve pour y puiser des objets. Par exemple sortir un poisson Babel du Guide du Routard Galactique (qui permet de comprendre toutes les langues), ou la fiole de guérison de Narnia, tout ce qui peut passage à travers les pages au niveau taille est possible. On peut aussi par exemple faire sortir du gaz moutarde d'un livre sur la première guerre mondiale ou un pistolet plasma d'un livre de science fiction. De même avec les monstres qui peuvent contaminer les humains, ainsi une personne avec des pouvoirs qui s'ignore peut se retrouver mordue par un vampire et en devenir un elle même, il existe donc autant de vampires et de garous que la littérature est capable d'en imaginer.
Le tout n'est pas sans contrepartie bien sur, outre sur la santé physique, car utiliser de la magie accélère le rythme cardiaque, le danger vient surtout pour la santé mentale. En effet, une utilisation prolongée et c'est les personnages du livre qui essayent de sortir, de posséder le magicien en quelque sorte.
C'est d'ailleurs pour ça que notre héros, Isaac a du arrêter d'être sur le terrain, il avait tendance à abuser des bonnes choses, et le voici relégué a faire du classement.
Jusqu'au jour ou il est brutalement attaqué par des vampires qui l'accusent, ainsi que les autres Libriomancers d'avoir attaqué les leurs et demandent réparation ...
Commence pour Isaac une aventure qu'il n'avait pas prévu, car il se rend vite compte que pendant qu'il a été mis de coté la situation pour les siens est devenue chaotique avec la disparition du grand maitre, celui qui a été le premier du genre : Gutenberg.
Ce que j'ai bien aimé c'est que le coté geek de ce livre est vraiment centré sur les livres, et en plus les livres de SFF, vraiment mon domaine quoi. Je me suis donc vraiment sentie à l'aise dans cet univers.
On se plait à imaginer les possibilités, et on est ravi quand le héros utilise une fois de plus ses pouvoirs pour sortir un objet connu !
Après ce tome est vraiment typique d'un premier tome de série, on a beaucoup d'infos qui arrivent, petit à petit et ce quasiment jusqu'à la fin pour qu'on arrive à vraiment comprendre toutes les subtilités. Ce qui fait que certains passages étaient un peu lourds, du moins plus lourds que le reste.
Mais j'ai bon espoir sur les suivants, maintenant on maitrise mieux l'univers, on a compris ce qui semble être le principal donc ils ne devraient pas souffrir de ce genre de défauts.
L'histoire est vraiment sympa sinon, on est vraiment perdu avec le héros, sans que ça soit trop linéaire et en plus le rythme est vraiment très sympa, bien équilibré.
Si je devais donner un défaut c'est le coté avec un des personnages secondaire, une Dryad un peu spéciale, qui m'a mise assez mal à l'aise pendant un moment, mais heureusement tout fini de façon bien meilleur et ça m'a grandement rassurée.
Une bonne réussite, je lirais la suite avec plaisir !
17/20
Ree Reyes, book 1: Geekomancy
de Michael R. Underwood
Année de sortie : 2012
Éditeur : Pocket Star Books
Nombre de pages : ebook
de Michael R. Underwood
Année de sortie : 2012
Éditeur : Pocket Star Books
Nombre de pages : ebook
Un livre qui part un peu du même principe que le précédent tout en réussissant quand même à se distinguer.
Ree est une jeune femme motivée, elle a toujours espoir de réussir dans sa carrière de choix : celle de scénariste pour Hollywood. En attendant elle travail dans un bar geek, à vendre des cafés et des comics, dont elle connait les moindres détails.
Un jour un homme étrange entre dans la boutique, lui commande un comics en urgence et ressors aussitôt. Pour Gee, si cette rencontre était étrange elle a déjà vu son lot de bizarreries avant et sur le coup ça ne lui semble pas plus bizarre que bien d'autres. Ce n'est que bien plus tard dans la soirée, lorsqu'elle recroise le même homme mais dans une situation bien plus extraordinaire qu'elle se rend compte que cette rencontre va changer sa vie à jamais ...
Ici le coté geek est plus tourné vers l'audio visuel (notamment Starwars) et les comics. On a aussi bien sur les séries tv, les livres, les web séries, les jeux vidéos ... Notre héroïne va se découvrir geekomancienne, car ici les pouvoirs viennent surtout de la personne elle même, et donc de ce qui représente pour elle le summum de ses gouts personnels. De même il existe des videosmanciens, des filmomanciens, etc ... plus spécialisés qu'elle.
Son pouvoir en fait est d'extraire des capacités spécifiques pendant un temps donné à la suite du visionnage (ou après avoir lu) d'un matériel donné. Par exemple après avoir vu des épisodes de la série tv Sherlock pendant une heure elle peut résonner comme le personnage, elle voit apparaitre les bulles d'indices qui sont typique à la série tv et est capable de relier les indices pour trouver des informations complexes. Ou après avoir vu Princesse bride elle devient une experte au combat à la rapière ...
Mais ça ne marche bien sur que si le support est dans son domaine et qu'elle ressent des forts sentiments.
Mais ça ne marche bien sur que si le support est dans son domaine et qu'elle ressent des forts sentiments.
Vous imaginez tout de suite l'infinité des possibilités
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Néanmoins je reproche un coté un peu brouillon dans cet univers, on le découvre avec l'héroïne et on a du mal à en voir les limites et à en comprendre les règles. Car bien sur il est loin d'être limité à ce que peux faire Gee. Sans parler du fait qu'il y a un nombre incroyable de références que je n'ai pas comprise, bien sur.
L'histoire était sympa, il y a quand même eu deux retournements de situations que je n'attendais pas, ce qui est une bonne chose. Le premier se passe en plein milieu du livre et m'a vraiment rendu triste, et le second vers la fin.
En fait je pense que j'ai moins aimé la seconde partie de l'histoire justement à cause du retournement de situation, surtout qu'à se moment la l'histoire est parti un peu trop en n'importe quoi pour moi, prenant des allures de roman steampunk. Et le personnage qui accompagne Gee pendant cette moitié et qui remplace celui qui m'a rendu triste est un peu trop lisse pour moi. Non pas qu'il ne soit pas sympathique, mais il l'est peut être un peu trop, comparé au précédent qui au final si il était plus brut et qui m'a beaucoup plus touché.
Mais au final j'ai quand même passé un excellent moment en lisant ce roman !
16/20
Challenge :
La couverture du Chat qui lisait à l'envers est vraiment rigolote.
RépondreSupprimerOui j'avoue qu'elle est marrante =)
SupprimerTon Libriomancer m'intéresse beaucoup! ;-)
RépondreSupprimerPar contre, je suis très étonnée et ravie que Le chat qui lisait à l'envers t'ait plu. Je pensais que ce serait trop calme pour toi. :-P
Au contraire, j'adore les petits polars, je n'aime pas quand c'est trop noir et que ça s'approche trop du thriller, en fait tout l'inverse de ce que j'aime en SFFF xD
SupprimerJe vois que tu es toujours dans Pern, il faut que je continue moi. je viens de lire le vol du dragon et je vais enchaîner avec la saga harpiste que tu lis. J’aimais beaucoup Ménolly
RépondreSupprimerOui Menolly est très bien, Piemur aussi, je suis un peu triste de les quitter maintenant :P
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