dimanche 22 juillet 2018

Codex Aléra, tome 6 : La furie du premier duc de Jim Butcher






Titre Originel : First Lord's Fury
Année de sortie : 2018
Éditeur : Bragelonne
Nombre de pages : 576
Genre : Fantasy





Mon avis

Un final tout à fait à l'image de la série, fun et épique. Ce tome, longtemps attendu, ne m'a pas déçue même si je suis un peu triste de quitter la série.

Tavi est enfin reconnu pour ce qu'il est, mais malgré tout il est toujours manquant suite aux événements du tome précédent. Donc ceux qui souhaitent toujours le pouvoir s'engouffrent dans la brèche en son absence et cherchent à faire en sorte que sa présence ne soit plus nécessaire à son retours. 

Mais en attendant la grosse menace est bien sur les Vordes qui grignotent le territoire sans qu'on arrive à les en déloger malgré de lourdes pertes. Quand Tavi arrivera enfin avec la première légion et les Camins, seront-ils suffisants pour faire la différence face aux millions d'ennemis ?


Ce que j'ai vraiment bien apprécié dans ce tome c'est l'ambiance un peu "fin du monde". En cela ça m'a bien rappelé ce que j'avais ressentit en lisant le Seigneur des anneaux, dans le genre dernière bataille. Il y a de nombreuses étapes qui sont dans le même style que le gouffre de Helm ou la résistance de la ville de Minas Tirith.
 
Et même en pire parce que la ou les orcs étaient de taille et de forme humaine et se battaient avec des armes, les vordes sont des insectes capable d'exploiter la vie comme jamais pour se reproduire quasiment à l'infini !
Elles sont aussi capable de prendre la forme la plus efficace contre leur adversaire et ça fait des années qu'elles ont pu étudier les humains. Combattre une espèce de mante religieuse de deux mètres de haut, bien plus rapide et agile que vous et capable de découper un corps humain en armure en deux d'un seul coup est un honneur que peur d'hommes réclament. 

Un autre point intelligent dans cette série est le fait que la reine vorde est différente et qu'elle se sent seule. Son coté humain la rend très dangereuse mais lui donne aussi une faille car les vordes ne sont pas du genre à aimer le coté social et ça la rend très instable. N'importe quelle autre vorde aurait depuis longtemps conquit le monde. J'étais partagée entre le dégout et la pitié la concernant, mais ça ne la rend pas moins forte.

Sinon ce tome était vraiment ce que j'en attendais, des millions de morts, de grosses batailles, mais pas que. Il y a toujours l'humain au centre de tout, aussi bien les complots et la politique que la solidarité et l'intelligence. Je n'ai pas du tout été déçue. Tout s'enchaine à un bon rythme qui donne toujours autant envie de dévorer les pages à toute allure, comme les tomes précédents. Nos personnages sont vraiment mis à l'épreuve comme jamais dans ce tome, poussés dans leurs derniers retranchements.

Bon c'est vrai que si je devais trouver un défaut je dirais que si il y a plein de morts, finalement il y en a peu dans les rangs des personnages qu'on suis depuis le début. Et si je comprends dans un sens : au final dans les histoires racontées dans le futur sur cette période, on se rappellera des héros vainqueurs et moins de ceux qui sont tombés, je trouve que c'était peut être un peu trop facile et un peu trop "à l'ancienne" (l'époque ou en fantasy les héros ne mourraient jamais).

Au final un bon dernier tome, si vous avez aimé les tomes précédents il ne vous décevra pas parce qu'il est vraiment dans le même style et dans la continuité.

16.5/20


Mes avis sur les tomes précédents : tome 2 : Les Furies de l'Academ, tome 3 : La Furie du Curseur, tome 4 : La Furie du Capitaine, tome 5 : La furie du Princeps

4 commentaires:

  1. Je vais te faire un commentaire des plus pertinents et utiles. ;-)
    Je ne compte pas entamer cette série... pas pour l'instant, j'en ai trop en cours!

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    1. Pourtant c'est une série intelligente et originale (de par son influence romaine et son ennemi insecte, chose qu'on voit rarement en fantasy) mais je comprends qu'il faille faire des choix :P

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  2. Un petit coucou en ce dimanche ensoleillé et chaud.
    A bientôt, FLaure

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