Année de sortie : 2000 (1988 en VO)
Éditeur : Le Livre de Poche
Nombre de pages : 478
Genre : Science-fiction
Éditeur : Le Livre de Poche
Nombre de pages : 478
Genre : Science-fiction
Mon avis :
J'ai vraiment apprécié cette lecture. Fun, engagé et intéressante à la fois, elle a su me tenir jusqu'au bout.
Ce roman fait parti du cycle de la Culture de Iain M. Banks. Ce cycle est composé de 10 romans indépendants, tous traduits en français. Il nous parle d'une civilisation très particulière appelée la Culture que nous découvrons au fur et à mesure. Ce tome est idéal pour commencer la série, plus que le tout premier qu'a écrit l'auteur (Une forme de guerre) qui n'est pas vraiment un bon point d'entrée dans la série.
Gurgeh est un Joueur-de-jeu, c'est son statut dans la Culture car ce qui le passionne ce sont les jeux, tous les jeux. Contrairement à certains qui sont extrêmement doués à un jeu en particulier, Gurgeh lui est bon dans tous les jeux. Ils ne lui faut en général que quelques jours histoire de bien potasser pour arriver au niveau des meilleurs joueurs d'une discipline.
Mais cette vie l’intéresse de moins en moins. Il se rend bien compte que finalement il n'y a plus de jeux nouveaux, que tous les jeux qu'on découvre dans l'univers finisse tous par se ressembler et n'être que des recyclages des autres. Mais ce qui lui manque le plus se sont les enjeux. Dans un monde sans le moindre argent ou propriété, on ne joue que pour le plaisir. Et ça fait des années qu'il est le meilleur, que tout le monde le sait, et qu'il continue à gagner. Il n'a même plus besoin de se déplacer, tous les adversaires valable viennent à lui, d'autant plus qu'il habite sur la même plateforme que l'université des jeux de la Culture, dans laquelle il donne de temps en temps des conférences. Il s'ennuie.
Du coup quand un service de la Culture lui propose une mission qui concerne un jeu dont personne n'a jamais entendu parlé, un jeu énorme, extrêmement complexe sur lequel une civilisation entière (l'Empire d'Azad) joue sa vie, il fini par céder à la curiosité (et à la pression) pour aller voir ça de plus prés, accompagné d'un drone-bibliothèque pour l'aider dans son apprentissage.
Mais arrivé sur place après deux années ou il n'a fait qu'étudier le jeu et s'en imprégner sans vraiment avoir l'impression de le maîtriser, il s'aperçoit assez vite qu'on c'est joué de lui et qu'il va devoir absolument gagner ce jeu sinon ...
Mais cette vie l’intéresse de moins en moins. Il se rend bien compte que finalement il n'y a plus de jeux nouveaux, que tous les jeux qu'on découvre dans l'univers finisse tous par se ressembler et n'être que des recyclages des autres. Mais ce qui lui manque le plus se sont les enjeux. Dans un monde sans le moindre argent ou propriété, on ne joue que pour le plaisir. Et ça fait des années qu'il est le meilleur, que tout le monde le sait, et qu'il continue à gagner. Il n'a même plus besoin de se déplacer, tous les adversaires valable viennent à lui, d'autant plus qu'il habite sur la même plateforme que l'université des jeux de la Culture, dans laquelle il donne de temps en temps des conférences. Il s'ennuie.
Du coup quand un service de la Culture lui propose une mission qui concerne un jeu dont personne n'a jamais entendu parlé, un jeu énorme, extrêmement complexe sur lequel une civilisation entière (l'Empire d'Azad) joue sa vie, il fini par céder à la curiosité (et à la pression) pour aller voir ça de plus prés, accompagné d'un drone-bibliothèque pour l'aider dans son apprentissage.
Mais arrivé sur place après deux années ou il n'a fait qu'étudier le jeu et s'en imprégner sans vraiment avoir l'impression de le maîtriser, il s'aperçoit assez vite qu'on c'est joué de lui et qu'il va devoir absolument gagner ce jeu sinon ...
Dans ce seul tome on ne sait pas encore tout de la Culture, mais on en voit une partie importante tout de même.
Imaginez un monde ou tout est en abondance, ou la technologie est tellement avancée que tous le labeur est effectué par des robots. Dans ce monde on peut avoir tout ce qu'on souhaite, être ce qu'on souhaite, rien n'est obligatoire. Ici vivent en paix AIs et êtres pensant de toute sorte. Il n'y pas de discriminations sexuelle, tout le monde s'exprime au neutre et de toute façon on peut changer de sexe à volonté. Bienvenue dans la Culture.
En comparaison l'Empire d'Azad est une caricature de notre monde actuel. Des êtres sexués à l’extrême, plein de discrimination, le travail obligatoire, des élites qui abusent ouvertement de leur pouvoir sur les pauvres.
Évidemment l'auteur s'en donne à cœur joie pour critiquer tout ces points, on est ici clairement dans un roman très engagé. Quand on considère qu'il a été écrit à l'origine en 1988, l'auteur était clairement en avance sur son temps car ces revendications sont vraiment très actuelles et résonnent bien dans ce qu'il se passe de nos jours.
Évidemment l'auteur s'en donne à cœur joie pour critiquer tout ces points, on est ici clairement dans un roman très engagé. Quand on considère qu'il a été écrit à l'origine en 1988, l'auteur était clairement en avance sur son temps car ces revendications sont vraiment très actuelles et résonnent bien dans ce qu'il se passe de nos jours.
Mais c'est vrai aussi que dans le monde si parfait de la culture, le principal problème finalement peut être l'ennui, on le voit clairement ici. Combien de temps peut on tenir sans avoir de but, sans jamais être obligé de rien?
Gurgeh est un joueur obsessif. Il a la capacité de se concentrer et de voir toutes les stratégies clairement dans son esprit, sur ce point il est remarquable. Mais d'un autre coté il est totalement naïf sur le reste du monde, c'est un peu comme si il était enfermé dans une bulle. Du coup c'est vrai que pour interagir avec l'Empire d'Azad ce n'est pas forcement la personne idéale.
Mais il a quand même l'avantage d'être assez neutre dans ses opinions. Il accepte ce que les autres sont sans poser de question, il ne tente pas de les convaincre que la culture est meilleur. Ce qui n'est pas le cas du drone qui l'accompagne. Le petit robot a des idées très fortes et est persuadé de la supériorité de la Culture, il n'hésite d'ailleurs pas à assommer Gurgeh de discours patriotiques.
Au final j'ai trouvé que Gurgeh n'était pas forcement un personnage passionnant en lui même. Il n'est pas entreprenant, et est finalement assez passif. Heureusement quand il est dans un jeu c'est une toute autre situation. On a limite l'impression des fois qu'il ne vit que quand il joue et que tout le reste n'est qu'attente de la suite de la partie. Au final c'est une personne très tactique et intellectuelle. Le suivre dans ses jeux a été un plaisir.
Un autre point qui était très sympa dans ce roman est l'humour qui est présent en petites touches. Par exemple on rencontre plusieurs vaisseaux aux nom bizarre comme le "Parle à mon cul" ou le "Veuillez lire la notice".
Finalement le mélange entre l'intrigue tournée autour du jeu et de l'humour rend le livre vraiment fun à lire. Le tout est ingénieux, intelligent et engagé et j'ai passé un excellent moment.
16.5/20
La science-fiction, le fantastique ne sont pas dans mon registre de lecture mais je suis heureuse de te souhaiter un bon W.E. FLaure
RépondreSupprimerJ'en garde un excellent souvenir, fascinant à lire. Ma seule lecture de Banks jusqu'à présent, il faudrait que je replonge dans la Culture...
RépondreSupprimerC'est vrai que c'est vraiment une excellente lecture et que j'ai hâte de découvrir la suite de mon coté :)
SupprimerJ'ai également beaucoup aimé, pour l'ensemble des points que tu signales. Et j'ai adoré le drone. C'est sûr que nous n'avons qu'un petit aperçu de La Culture, mais déjà on s'aperçoit de l'énormité.
RépondreSupprimerEt ce jeu, quel séduction il exerce en lui-même!
Moi aussi, les noms de vaisseaux m'ont fait largement sourire à chaque fois!
J'en redemande!
Oui j'en redemande aussi, il va falloir que j'investisse dans la suite de la série :P
SupprimerDécidément, il va falloir remédier à mon absence de lectures de Banks jusqu'à présent ...
RépondreSupprimerJe crois que c'est en effet une très bonne idée !
SupprimerJe connais l'auteur de non, mais je n'ai jamais rien dit de lui. Il faut dire que la sf, surtout quand il s'agit de cycle comme ça, ça temps ça me faire un peu peur. Ceci dit une fois de plus c'est une super découverte ce matin sur ton blog, parce que ça a l'air vraiment très chouette. Je me le note du coup et j'espère aimer autant que toi.
RépondreSupprimerOui ça serait une bonne idée d'essayer, surtout que la ce n'est pas une série mais plus un saga dont tous les tomes sont indépendants. Du coup on ne se sent pas forcé de lire la suite rapidement :)
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