dimanche 15 septembre 2019

La guerre sans fin, tome 1 : Paria de Jamie Sawyer

L'Atalante, 423 pages, 2019, Science-fiction


On retourne en plein dans l'action avec ce nouveau début de trilogie après Lazare en guerre. Pour l'instant j'accroche un peu moins au personnage principal mais ça reste très sympa à lire tout de même. 


Kiera Jenkins commande maintenant sa propre unité les Jackals. Celle ci n'est quasiment composé que de bleus ayant tous des passés peu recommandable. Mais elle est bien motivée pour transformer cette bande de tache en vrai soldats malgré tout.
Après une mission complétement ratée ou elle a échoué à faire un mouvement décisif et à sauver des otages, son équipe et elle se retrouvent volontaires forcés dans une étrange mission secrète bien mal adaptée à leurs capacités ... 

Niveau contexte la guerre contre les Krells et le directoire est enfin terminée, mais d'autres ennemis se profilent, ainsi qu'une affaire concernant d'étranges disparitions d'étoiles dans la zone la plus peuplée du Maelstrom.

Jenkins a encore du mal avec le commandement. Elle a des idées très arrêté sur ses propres hommes et ne leur fait absolument pas confiance. En gros elle se comporte plus comme une baby-sitter que comme une vrai chef du moins au début. Elle fait pourtant de son mieux, et les élèves qu'on lui a filé ne l'aident pas vraiment. 

Novak est un russe. C'est un criminel, une grosse brute, très grand et effrayant, qui est entré dans le programme simulant pour réduire sa peine de prison. Bien plus complexe qu'il n'y parait au premier abord c'est un personnage que j'ai beaucoup aimé. Évidemment personne ne lui fait confiance et encore moins Jenkins.

Lopez est la fille d'un sénateur qui milite contre les Sim Ops, et on comprend bien qu'elle a choisi cette voie la pour le mettre en colère. C'est un peu le point faible du groupe, il va falloir tout faire pour la faire rentrer intacte sinon le programme entier pourrait être enterré en moins de temps qu'il faut pour le dire. En plus elle n'est la que pour faire son service militaire obligatoire sur sa planète, donc elle n'est pas la plus motivée du groupe.

Feng est un clone du directoire. Ceux ci, grandit de façon rapide et manipulés mentalement étaient les plus redoutables ennemis de l'alliance avant que la paix relative entre les humains arrive. Feng a été retiré à sa crèche avant que les dommages ne soient fait mais il est sans cesse remis en question. Jenkins n'imagine même pas le laisser seul un seul instant ou lui donner la moindre responsabilité tellement elle s'en méfie. C'est bête parce qu'il semble être le membre le plus motivé et sincère de cette troupe de bras cassés.

Et finalement le dernier membre est Riggs, un ancien marine. En fait c'est le seul qui ai un peu d’expérience et en qui Jenkins se fie un minimum. Elle en a fait son second. Il semble un peu le soldat parfait, calme et confiant, sans problème. 

A eux se rajoute Zero, leur opératrice de bord. Ancienne victime des Krells dont elle a une peur panique, elle va faire de son mieux pour guider son équipe le plus sereinement possible. C'est un peu la victime que le groupe va sans cesse devoir protéger car elle ne maintient leurs propres corps en vie pendant qu'ils se battent.
Au final si j'ai bien apprécié cette lecture, j'ai moins apprécié Jenkins parce que j'avais du mal avec sa conception de la confiance. Au bout de combien d'insultes et de preuve qu'on ne fait pas confiance à quelqu'un cette personne va finir par vous le faire payer? Elle est bien trop ouverte dans ses idées. Si j'étais Feng ça aurait fait longtemps que j'aurais abandonné l'idée d'essayer de prouver que j'étais digne de confiance. Mais heureusement pour elle il est plus motivé que moi. 

D'une équipe complétement désordonnée, Jenkins va devoir en faire de vrai Sim Ops, capable de supporter les morts quelque soit la pression mise sur eux. Et elle va devoir surtout se remettre elle même en question pour y arriver.

Leur principal ennemi dans ce cycle se révèle être la spirale noire. Un groupe terroriste dont on ne comprend pas encore vraiment le but. Ceux ci attaquent des stations habitée un peu au hasard et sont donc imprévisibles. 
Un nouveau changement important dans le monde est le fait que les Krells ne sont plus vraiment les ennemis. Ces nouveaux pseudos alliés ne sont vraiment pas facile à comprendre mais on a de l'espoir pour la suite.

L'intrigue est pleine de tours et de détours et on ne sait vraiment pas à l'avance ou elle va nous mener. En plus le livre se termine sur un gros cliffhanger qui me donne presque envie de continuer la série en VO plutôt que d'attendre la VF ! 


16/20

Mon avis sur la trologie précédente, Lazare en guerre, tome 1 : L'artefact, tome 2 : La légion, tome 2.5 : Rédemption, tome 3 : Le revenant,

D'autres avis sur ce tome : Albédo,



 

2 commentaires:

  1. Nous sommes sur la même longueur d'onde sur ce premier tome de cette nouvelle trilogie. J'ai bien aimé, moins conquise par les personnages, mais fascinée par le reste. :-)

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    1. J'étais limite triste pour Feng, toujours enthousiaste et pourtant toujours le premier qu'on insulte sans même le connaitre, ça m'énervait au possible.
      J'ai hâte de connaitre le reste, de savoir pourquoi la spirale attaque et quel est le problème avec les Krells :)

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