Pocket, 512 pages, 2005 (cette édition), 1995 VO, Science-fiction
Peut être pas la meilleure entrée en matière pour un grand cycle de space opéra mais l'univers a du potentiel. Et pour avoir déjà lu le second tome, je confirme qu'il part sur une toute autre direction ensuite !
Quand l’héroïne rencontre son pire ennemi et qu'elle s'aperçoit que celui ci possède les mêmes pouvoirs qu'elle alors que ça semble totalement impossible, c'est le début d'une grande aventure.
En effet celle ci fait parti des Skoliens, un peuple humain empathe qui a été développé génétiquement parlant pour mettre en avant ce fait dans le passé. Ceux qui possèdent encore le patrimoine génétique d'origine sont appelé Rhon. Depuis les modifications génétiques et les sélections ont été abandonnées mais le don est resté, même si les Rhon deviennent de plus en plus rares.
A la même époque du passé, un autre peuple humain a aussi été développé par les même chercheurs : les Troqueurs qui sont l’opposé total des skoliens, des êtres fabriqués pour ne plus ressentir la moindre douleur, à la base dans le but d'en faire des soldats parfaits. L'élite des Troqueurs sont appelés les Aristos par les Skoliens, ils ont les yeux rouges et sont devenus la tête de l'empire Eubien.
En effet celle ci fait parti des Skoliens, un peuple humain empathe qui a été développé génétiquement parlant pour mettre en avant ce fait dans le passé. Ceux qui possèdent encore le patrimoine génétique d'origine sont appelé Rhon. Depuis les modifications génétiques et les sélections ont été abandonnées mais le don est resté, même si les Rhon deviennent de plus en plus rares.
L'empire Skolien est dirigé par la
dynastie Ruby, une ancienne caste dirigeante de Rhon qui servent
principalement à maintenir en état le réseau neuronal psionique qui fait
la puissance de l'empire Skolien. En effet la stabilité de celui ci est
assurée par une triade ayant différents rôles mais dont chacun des
membres, les Clés, doivent être Rhon pour que cela fonctionne.
L’intérêt
de ce réseau vient du fait qu'il est instantané et ne se souci pas de
la distance. En cas de guerre et pendant les batailles, cela constitue
un avantage certain pour les Skoliens qui l'utilisent à sa capacité
maximum.
A la même époque du passé, un autre peuple humain a aussi été développé par les même chercheurs : les Troqueurs qui sont l’opposé total des skoliens, des êtres fabriqués pour ne plus ressentir la moindre douleur, à la base dans le but d'en faire des soldats parfaits. L'élite des Troqueurs sont appelés les Aristos par les Skoliens, ils ont les yeux rouges et sont devenus la tête de l'empire Eubien.
Mais ce que les chercheurs d'origine n'avaient pas prévus c'est que ça créerait une espèce de boucle. Les Troqueurs étant créés pour ne plus ressentir de la douleur, celle ci se transforme en plaisir quand ils la ressentent quand elle est émise par un empathe.
Depuis les Eubiens ont réduits les empathes en esclavage, les surnommant "donneurs" et les font souffrir pour leur plaisir.
Les Troqueurs sont évidemment vraiment en colère du fait que ceux qui, pour eux, ne sont fait que pour être leurs esclaves puissent avoir réussi à créer le réseau psionique, surtout qu'ils en sont eux même privé. C'est d'ailleurs quasiment le seul vrai avantage qu'ont les Skoliens sur les Troqueurs à l'heure ou se passe le récit.
Du coup quand l’héroïne, Soz, membre de la lignée Rubis et une des héritière de l'empire Skolien, découvre par hasard un spécimen d'aristo possédant un physique parfait de Troqueur mais un esprit Rhon (bien caché derrière un verrou mental pour que les autres Troqueurs ne se ruent pas sur lui), elle est effarée. Quand en plus cette personne s'avère être en fait l'héritier de l'empereur Troqueur en personne, c'est la panique.
Les Rhon sont très très rares, même parmi les Skoliens, il n'en reste plus qu'une 10ène, elle comprise. Et les Rhon ont la particularité de pouvoir se lier totalement entre eux (et pas juste superficiellement comme avec les autres Skoliens), de manière a quasiment fusionner leurs esprits. C'est d'ailleurs de cette façon qu'elle a découvert la vérité sur l'héritier aristo, elle a pu voir toute sa vie et ses émotions quasiment en direct quand ils se sont touchés (et réciproquement).
Égoïstement peut être, elle ne peux pas laisse mourir sa seule chance d'avoir un partenaire de son espèce, elle décide donc d'essayer de le sauver ...
La réputation de ce tome en fait une romance de science-fiction. Mais en fait il ne faut surtout pas le lire juste pour la romance, finalement celle ci est totalement anecdotique et n'est pas du tout traité comme un vrai livre de romance. Nous suivons Soz dans son quotidien et si elle passe son temps à se poser des questions sur plein de points, allant jusqu'à voir un psy, à aucun moment elle n'est sentimentale. Pour elle est plus comme une évidence que sa vie se fera avec lui mais elle est aussi très pragmatique, elle ne le connait finalement pas du tout malgré leur lien neural. En plus c'est une guerrière, pas du genre à parler d'amour.
Si vous lisez ce livre pour la romance vous allez être déçu car au final elle est extrêmement plate à cause de ça et ne satisfera pas vraiment les amateurs de romance.
Si vous lisez ce livre pour la romance vous allez être déçu car au final elle est extrêmement plate à cause de ça et ne satisfera pas vraiment les amateurs de romance.
Pour avoir lu le tome suivant je peux vous dire qu'au final ce tome ci ne sera que d'élément déclencheur de la suite qui fera tout basculer. Il n'est pas juste fait pour être une romance.
Pour ce qui est du reste, l'autrice est une chercheuse en astrophysique primée donc je n'ai pas du tout été surprise de voir la clarté des explications techniques des technologies. Pourtant de base je ne suis pas vraiment très fan quand les auteurs partent dans des explications scientifique, je ne suis pas une lectrice de hard science-fiction et je n'apprécie pas vraiment le genre (sauf exception).
Mais ici ça passe vraiment tout seul, j'ai tout de suite compris vers quoi nous dirigeait l'autrice et je ne me suis pas du tout sentie perdue.
Mais ici ça passe vraiment tout seul, j'ai tout de suite compris vers quoi nous dirigeait l'autrice et je ne me suis pas du tout sentie perdue.
Pour moi ce tome est un peu bancal, ce n'est pas une romance qui satisfera les amateurs de romance et pourtant l'intrigue tournant principalement autour de la rencontre entre les deux personnages principaux et se terminant par une relation, ça sera surement déjà trop une romance pour ceux qui n'aiment pas en lire.
J'ai aussi découvert peu après le début que j'avais surement déjà lu ce roman il y a des années. Ça ne m'étonne pas vraiment vu que le poche traînait dans ma bibliothèque depuis 15 ans. J'ai tout de même redécouvert avec plaisir cet univers dont je ne me souvenais de plus grand chose en dehors des empathes et des aristos aux yeux rouges.
J'ai aussi découvert peu après le début que j'avais surement déjà lu ce roman il y a des années. Ça ne m'étonne pas vraiment vu que le poche traînait dans ma bibliothèque depuis 15 ans. J'ai tout de même redécouvert avec plaisir cet univers dont je ne me souvenais de plus grand chose en dehors des empathes et des aristos aux yeux rouges.
L'univers a énormément de potentiel et je me suis attaché à Soz, j'ai envie de savoir ce qui va lui arriver plus tard. Vu que j'ai déjà lu la suite ça ne sera pas une surprise si je dis que je lirais la suite de cette saga avec plaisir (et je peux déjà vous dire que le second a été une grande réussite, bien mieux que celui ci !).
15.5/20