Année de sortie : 2018 (2017 VO)
Éditeur : Gallimard (Jeunesse)
Nombre de pages :464
Genre : Fantasy, Young Adult
Mon avis :
Malgré quelques facilités et points un peu plus moyens, cette lecture a été agréable.
Kellen approche des 16 ans, l'age ou il doit prouver qu'il est un mage Jan’Tep si il ne veut pas devenir domestique dans sa propre famille ou travailler à la mine (en gros un esclave). Mais malheureusement, ses pouvoirs sont quasiment inexistants, malgré les efforts de ses parents depuis toujours pour faire de lui un grand mage. Du coup il est en réduit à faire semblant, ou à donner le change pour faire croire que ce n'est pas le cas.
C'est alors qu'arrive en ville Furia Perfax, une nomade Argosi, un peuple de marchands qui utilisent la science pour leurs tours. Avec elle et son amitié avec Kellen, va résultat tout une série d'épreuves qui vont secouer le jeune homme et le faire réfléchir à son avenir.
On va commencer par les points qui m'ont moins plu mais je précise une nouvelle fois que malgré tout j'ai aimé cette lecture.
Si il y a pas mal de retournements de situations qui eux ne sont pas vraiment prévisibles, notamment au niveau du world-building, le schéma global du livre est limpide dés les premières pages. On se doute totalement où va finir Kellen, rien de surprenant, que du classique. Les méchants restent les méchants, et en fait dés la description de départ de son meilleur ami j'ai compris qu'il n'allait pas le rester longtemps, et le fait qu'on n'ai quasiment aucune occasion de faire sa connaissance ensuite me l'a mainte fois confirmé.
Mais mon principal point noir a été toute la partie concernant les esclaves/domestiques des mages. J'ai trouvé la façon dont c'était traité très moyenne, à la limite du mauvais gout, et surtout j'ai peur que sur la suite, vu la fin de ce tome, on ne la traite finalement jamais et qu'ils finissent exactement dans l'état ou ils ont commencés.
Je suis d'accord qu'on n'est pas dans une dystopie où le but est de renverser le système, donc je ne m'attendais pas à ça. Mais même dans la vision de Kellen sur ces personnages (même vers la fin) on ne trouve nulle empathie, nulle révolte, rien qui montre qu'il a vraiment compris que cette situation était mauvaise et quelle méritait qu'on s'y oppose.
Au final j'avais l'impression que les passages en question étaient juste la pour faire avancer l'intrigue, ils avaient un coté trop anecdotiques et ponctuels.
Je suis d'accord qu'on n'est pas dans une dystopie où le but est de renverser le système, donc je ne m'attendais pas à ça. Mais même dans la vision de Kellen sur ces personnages (même vers la fin) on ne trouve nulle empathie, nulle révolte, rien qui montre qu'il a vraiment compris que cette situation était mauvaise et quelle méritait qu'on s'y oppose.
Au final j'avais l'impression que les passages en question étaient juste la pour faire avancer l'intrigue, ils avaient un coté trop anecdotiques et ponctuels.
Ça viens surtout je pense du personnage de Kellen. Durant le livre je n'ai pas eu de difficulté pà me prendre au jeu et à m'identifier à lui et à ses problèmes ou à comprendre ses réactions. Mais c'est vrai qu'avec le recul ce n'est pas vraiment un personnage très sympathique par certains cotés.
Son principal problème étant qu'il est foncièrement égoïste, les problèmes des autres ne le concernent absolument pas puisque de toute façon "il n'a rien fait, ce n'est pas sa faute".
Pour nuancer je comprend bien que c'est le premier tome. Le personnage évolue déjà pas mal entre le début et la fin et c'était justement le but je pense. Mais il fait tout de même le noter.
Après les autres points sont moins importants, comme le fait que j'aurais aimé avoir plus d'explications sur la magie ou les sciences (ici on doit limite deviner à certains moment comment ça fonctionne, on nous donne juste certains indices au fur et à mesure - limite pour moi on se rapprochait d'un TGCM*).
Par exemple on nous dit qu'il y a 6 formes sans jamais nous les citer entièrement, et ensuite on découvre (enfin quelqu'un dit) qu'il y en a 7 mais on n'a aucune idée de ce qu'est la 7ième ni de ce qu'elle a de différents avec les autres. Trop de flou tue le flou. Je n'ai aucune idée claire de comment tout ça marche vraiment et ça me frustre.
Son principal problème étant qu'il est foncièrement égoïste, les problèmes des autres ne le concernent absolument pas puisque de toute façon "il n'a rien fait, ce n'est pas sa faute".
Pour nuancer je comprend bien que c'est le premier tome. Le personnage évolue déjà pas mal entre le début et la fin et c'était justement le but je pense. Mais il fait tout de même le noter.
Après les autres points sont moins importants, comme le fait que j'aurais aimé avoir plus d'explications sur la magie ou les sciences (ici on doit limite deviner à certains moment comment ça fonctionne, on nous donne juste certains indices au fur et à mesure - limite pour moi on se rapprochait d'un TGCM*).
Par exemple on nous dit qu'il y a 6 formes sans jamais nous les citer entièrement, et ensuite on découvre (enfin quelqu'un dit) qu'il y en a 7 mais on n'a aucune idée de ce qu'est la 7ième ni de ce qu'elle a de différents avec les autres. Trop de flou tue le flou. Je n'ai aucune idée claire de comment tout ça marche vraiment et ça me frustre.
Par contre un point que j'ai beaucoup apprécié a été le world-building. Il s'en passe des retournements de situations sur ce point, c'était vraiment très intéressant de les découvrir petit à petit. Et il est déjà pas mal riche pour un premier tome, j'ai hâte d'en découvrir plus dans la suite, ça c'est sur.
Le peu qu'on découvre de la magie est aussi assez original, avec ce métal qu'on tatoue en bande pour attirer la magie.
Le peuple de Kellen, les Jan’Tep, sont en fait le pire peuple qui soit. Ils sont égoïstes, auto-centrés, ils se prennent pour les meilleurs. Bien sur on est aussi très loin du féminisme. Au final rien de nouveau, vu que c'est un peu toujours le cas en fantasy. L’intérêt du livre est justement le fait de voir Kellen petit à petit ouvrir les yeux sur ces défauts.
En fait au final de toute les personnages, seuls ceux extérieurs aux Jan’Tep valent le coup d'être cités.
On retrouve en premier Furia Perfax. Elle est un peu le bon sens incarné. Elle ne se laisse pas marcher dessus en montrant une confiance en elle qui n'est des fois que de façade. J'aime bien imaginer en elle la grande sœur ou la mère que Kellen aurait mérité d'avoir.
J'ai aussi vraiment envie d'en savoir plus sur ses fameuses cartes dont je n'ai rien compris une nouvelle fois (ça fait parti des points dont j'aurais aimé avoir plus d'infos, ça reste trop flou pour moi).
Et bien sur je ne peux pas terminer sans vous parler de Rakis, un personnage qui n'arrive que tardivement dans le récit mais qui le marque durablement. Il s'agit en fait d'un chacureil (une espèce d'écureuil de la taille d'un chat) au langage totalement ordurier et cynique qui a un sacré caractère mais aussi pas mal d'humour.
Le peu qu'on découvre de la magie est aussi assez original, avec ce métal qu'on tatoue en bande pour attirer la magie.
Le peuple de Kellen, les Jan’Tep, sont en fait le pire peuple qui soit. Ils sont égoïstes, auto-centrés, ils se prennent pour les meilleurs. Bien sur on est aussi très loin du féminisme. Au final rien de nouveau, vu que c'est un peu toujours le cas en fantasy. L’intérêt du livre est justement le fait de voir Kellen petit à petit ouvrir les yeux sur ces défauts.
En fait au final de toute les personnages, seuls ceux extérieurs aux Jan’Tep valent le coup d'être cités.
On retrouve en premier Furia Perfax. Elle est un peu le bon sens incarné. Elle ne se laisse pas marcher dessus en montrant une confiance en elle qui n'est des fois que de façade. J'aime bien imaginer en elle la grande sœur ou la mère que Kellen aurait mérité d'avoir.
J'ai aussi vraiment envie d'en savoir plus sur ses fameuses cartes dont je n'ai rien compris une nouvelle fois (ça fait parti des points dont j'aurais aimé avoir plus d'infos, ça reste trop flou pour moi).
Et bien sur je ne peux pas terminer sans vous parler de Rakis, un personnage qui n'arrive que tardivement dans le récit mais qui le marque durablement. Il s'agit en fait d'un chacureil (une espèce d'écureuil de la taille d'un chat) au langage totalement ordurier et cynique qui a un sacré caractère mais aussi pas mal d'humour.
Malgré tout ce que j'ai développé avant pour vous expliquer ce que
j'avais moins aimé, il n'en reste pas moins que j'ai passé un bon moment
dans cette lecture, ça ne m'a pas gâché mon plaisir. L'écriture est
vraiment fluide et le rythme est bon, on n'a pas du tout le temps de
s'ennuyer.
En plus il est relativement complet et complexe pour un livre YA, avec des personnages moins manichéens et figés dans leurs schéma que ce qu'on trouve en général.
En plus il est relativement complet et complexe pour un livre YA, avec des personnages moins manichéens et figés dans leurs schéma que ce qu'on trouve en général.
Au final une lecture un peu mitigée, ça reste du YA, mais elle était tout de même bien agréable. A noter quand même que je l'ai terminé d'une traite, ce qui devient très très rare pour les romans YA, et que je lirais la suite.
15/20
*TGCM : Ta gueule, c'est magique ou TGCT avec Technologique à la place.